J' ai un valo dans la tate, c'est pour a que j'ai l'air bate. Je m'en vais, je roule avec jusqu'au ciel. Quand la vie me prends la tate, je chevauche ma cyclette, Je vais barbouiller de miel le soleil. C'est un valo allumette qui s'embrase quand je pate Les plombs rouges de mon c{oe}ur. Des alaphants de matal a dacollage vertical, Volent en ligne, suivis de girafes parapluie. Je les suis a valo. a m'amuse mame s'il est tard. Ils m'emmanent avec eux au pays merveilleux. Sur mon valo dans ma tate, je m'invente des conquates, Je deviens chevalier, jardinier tout chroma. De mon arrosoir c'est chouette je vois sortir des rainettes, Belles de jour pour grignoter. Je fais griller des cahuettes que je mange avec des bates bleues Et leurs cris me fait pleurer les yeux. Des babates tactiles au goa»t de melazil Me grimpent dans le nez comme pour me chatouiller. Elles courent sur ma cervelle, elles jouent les sauterelles Elles font des galeries je suis devenu leur nid. J'ai des horreurs dans la tate qui m'embatent a bicyclette Et quand je les double je vois pousser les morts. Dans ma tate y'a des machettes qui dacoupent les babates, Les grosses ; celles qui marchent debout. Leur jus rouge coule a perte, les alaphants font trempette, Rouges trombes de leurs trompe fuient. a‡a piatine et a empeste, a dagouline sur la moquette bleue de tes yeux.... creux. D'une humeur cannibale, je m'alance sur le canal. Je vais chasser la truie pour lui faire bouffer ses petits. Je frais des semis dans leur groin c'est joli. Arrosas de pipi pour faire pousser les cris. Viens sur mon valocyclette, viens aiguiser ta hachette ! Rions fort jusqu'a plus voir nos yeux. Oui on dit que j'ai l'air bate ; c'est a cause des babates Qui sur mon cortex mou.... crient