Thomas Vuillemin

Des Cieux

Thomas Vuillemin


J’ai vu comme une étoile descendre lentement du ciel
Et se poser sur l’herbe glacée
J’ai couru sous la nuit froide vers cette lumière nouvelle
Un ange se tenait dressé
J’ai pensé que mes larmes avaient franchi les airs
Et posé quelque part mes tristes prières
Un ange venait me chercher
J’ai compris sans un doute qu’il était venu pour moi
Que je prendrais la route en suivant ses pas
Alors je lui ai crié

Emmène-moi là-haut dans ces palais mystérieux
Où les murs sont d’ombre et de feu
Je ne sais pas si la nuit cache un pays merveilleux
Mais je crois qu’on peut vivre mieux
Je ne veux plus voir ces peines et ces larmes dans mes yeux
Ici mon âme s’éteint peu à peu
Emmène-moi où les coeurs vivent heureux

J’ai regardé l’homme pâle déplier lentement ses ailes
Sans jamais se retourner
Je l’ai vu s’envoler seul malgré tous mes appels
Et se fondre dans la nuit glacée
J’ai compris que ce monde avait volé mes rêves
Que même sous les tombes il n’y a pas de trêve
Alors je lui ai crié

Emmène-moi là-haut dans ces palais mystérieux
Où les murs sont d’ombre et de feu
Je ne sais pas si la nuit cache un pays merveilleux
Mais je crois qu’on peut vivre mieux
Je ne veux plus voir ces peines et ces larmes dans mes yeux
Ici mon âme s’éteint peu à peu
Emmène-moi où les cœurs vivent heureux

Il brille dans mes yeux
Comme un souffle miséreux
Comme cette peine insolente
Qui devient permanente
Si je sais qu’en ces lieux
Tout s’éteint par le feu
Moi je vis dans l’attente
De cette mort bien trop lente
Et je pleure ce mal dans mon cœur

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