{Refrain:} C'est au mois d'août qu'on met les bouts Qu'on fait les fous les gros matous les sapajous C'est l'été les vacances le soleil doux, doux, doux, doux On partit le premier août vers Saint-Tropez à l'aventure A peine douze heures plus tard on voyait déjà Montargis On eut des croissants chauds bien avant l'heure de l'ouverture Grâce à un vingt-cinq tonnes qui venait de se faire une pâtisserie Il faisait beau on chantait faux Mon pote Marcel était tout fier de sa deux-chevaux Quand un salaud sur son vélo Nous a foutu la trottinette en mille morceaux {au Refrain} Arrivés dans le midi on se dégotte une pension minable En disant qui serait temps d'emballer deux filles à papa Des petites gosses d'aristo qui offriraient des vacances convenables Un peu façon Rothschild avec deux doigts d'Kama-Soutra Ça vous dégoûte de casser la croûte Dans un boui-boui ou ce qu'il y a le colin qui sent le mazout Comme dit le garçon qui fout le frisson Ça revient au même prix puisqu'y a le poulet qui sent le poisson {au Refrain} Le plus dur à Saint-Trop' c'est d'dégauchir des p'tites minettes Du genre de celle qui enveloppe la viande du chat dans le chèque en blanc Sur la plage de Pampelonne uniquement fringuées de leurs lunettes, Huilées comme des salades elles se font toutes bronzer le cadran Cadran lunaire la bonne affaire Cadran polaire il est minuit docteur Schweitzer J'en ai vu un qui marque la demie Un lumineux que je poserai bien sur ma table de nuit {au Refrain} On en a soulevé deux qui devaient pas pointer au chômage Au nombril accueillant comme des guichets de bons du trésor On patrouillait dans le stupre et les écrevisses à la nage Dans un palace doré comme les crocs de duc de bedfort Mais manque de bol en guise d'obole Elles nous cloquèrent un p'tit souvenir bien croquignol Les poulardins nous filaient le train Plus les maris qui nous coursaient comme des lapins {au Refrain}