A l'heure ou le deuil touche à sa fin Et qu'au loin se profilent des horizons purs et sains L'oiseau mythique resurgit de ses cendres Et majestueusement laisse ses ailes s'étendre
D'un battement il abandonne derrière lui les impuretés d'un monde trompeur Gouverné par une génération perfide et sans saveur
Pour s'envoler vers de nouvelles terres Plus forte que les simples raisons de la chair Car la où l'immonde trahison règne toute puissante Les liens sacrés sont brisés sous la complainte gémissante De l'être foudroyé qui soudain fait face à sa propre mort Endurant impuissamment les tragiques desseins du sort
Un cri, une quête Qui à travers les frontières se répète Lorsque toute les aspirations se révèlent n'être qu'une Se rejoignant en une voie désignée par la pale lueur de la lune
Mes pensées répétées en fracas par le glas... répétée... murmurées... répétées Larmes de glaces figées pour l'éternité
Un nouvel élan est à présent engendré Permettant le dépassement des événements passés Insufflant une nouvelle vie à mon âme morte Retrouvant splendeur et grâce accorte
Et ainsi comme ma résurrection, l'éternel recommencement fut à nouveau accompli