J'aimerais qu'un matin ou un jour, Sans revenir sur nos amours, Elle se laisse aller à son tour Au jeu d'une amitié fragile. Ça se pass'ra ou mal ou bien Et dans le lieu qui lui convient. Au pire on se verra pour rien, Nous ferons un geste inutile. J'ai bien peur de l'avoir perdue Au pire moment que j'ai connu, Celui du temps de mes débuts, Au seuil des années difficiles. Parc'que j'avais la tête ailleurs, Vouloir la gloire et le bonheur, Tout ce qui s'attache au vainqueur, Au prix d'offenses indélébiles. J'ai beau refaire Et redéfaire ma vie, J'appelle toujours Ma première femme Ma femme. Peut-être bien Qu'elle aussi s'en souvient. J'appelle toujours Ma première femme Ma femme. Au fond de moi, je m'étais dit : "Quand les enfants auront grandi, Tout se confondra dans l'oubli. Le temps nous rendra moins hostiles." Avec le passé, les regrets. La plaie ne se ferme jamais. Il y a des soirs où je me hais Mais je me connais versatile. J'ai beau refaire Et redéfaire ma vie, J'appelle toujours Ma première femme Ma femme. Peut-être bien Qu'elle aussi s'en souvient. J'appelle toujours Ma première femme Ma femme.
Compositores: Michel Charles Sardou (Michel Sardou), Jean Pierre Henri Eugene Bourtayne (Gylsbi Douglas) ECAD: Obra #25354562