Si tu allumes tous mes copains Comme des chandelles à la Toussaint, Déborah, Déborah, Prends garde à mes coups de colère. Ils sonnent comme éclate un tonnerre, Déborah, Déborah. Si j'en trouve un dans mon peignoir, Les cheveux collés, les yeux hagards, Déborah, ça ira mal pour toi. La première fois, ça m'a fait rire. Le pauvre gars n'savait plus quoi dire. Déborah, il était plus gêné que moi. Si tu as le feu quelque part, Si tu n'peux pas rester un soir Sans un homme avec toi Fais-toi engager cantinière Au corps des légions étrangères. Déborah, oublie-moi. Je n'peux pas te traiter de putain Parce que je suis loin d'être un saint, Mais, dis-moi, Déborah, Si tu allumes tous mes copains Comme le feu dans un bois de sapins Déborah, comment appelles tu ça ? J'en ai marre de savoir le soir Qu'un type est planqué dans l'armoire, Déborah, Déborah, Et pour te dire la vérité, J'ai peur qu'il en meurt étouffé, Déborah, Déborah. Jure-moi qu'cette fois C'est bien fini, Qu'on n'sera Qu'tous les deux dans mon lit. Déborah, jure-le moi Et un bon conseil, entre nous, Souviens-toi de Pierre et du loup, Déborah, Déborah, il le dévora. C'est mon dernier avertissement. Après tu dégages comme le vent Déborah, Déborah. Même si je ne suis jamais jaloux, Souviens-toi de Pierre et du loup, Déborah, Déborah, Déborah, Déborah il le dévora.
Compositores: Paroles: Michel Sardou. Musique: Pierre Billon, Jacques Revaux