Il n'aurait pas fallu beaucoup de temps Et j'aurais vécu plus avant Un peu de chance, de cadence et de démence Vous auriez pu me faire défense Seulement vous m'avez oublié J'ai perdu ma vie, mes sens, j'ai sombré Trop tard, j'ai vu l'acier décoller Bien à vous ma tête s'est envolée
Longtemps, comme un diable, j'ai combattu Mais je n'ai pu abuser de cette vertu L'ennemi, de mon chef, s'est emparé. Sûrement pour en faire un... joli trophée Comme une rivière mon sang a inondé Leurs mains salies sans aucun regret Une dame en noir m'a fait frémir En me soutirant mon... dernier soupir. Oh dernier soupir
Ma carcasse au soleil s'est mise à pourrir Attendant les vautours pour la rafraîchir J'ai scruté mon corps inerte et vide Avant de m'élancer, pur et avide J'ai plané sur une route pure et cristalline Pensant au chagrin de Mitrilin Cette fleur à peine éclose, déjà tourmentée Par le cruel plaisir du joug guerrier
Pour moi un monde satin s'est entrouvert J'ai oublié très vite le goût amer D'une défaite à qui j'ai fait créance De tous les droits de mon existence Cette vie-là était bête à mourir Aujourd'hui je n'suis plus "en devenir" Devation m'a pris comme son enfant Ce qui vous fallait c'était perdre mon temps Oh perdre mon temps
Un peu de chance, de cadence et de démence et de démence
Un peu de chance et de cadence et de démence, oh... de démence
Un peu de chance et de cadence et de démence, oh... de démence
Un peu de chance et de cadence et de démence, oh... de démence