J'ai fait les bistros j'ai fait les bastringues Je t'ai cherché Dans les bouges et les rades Mais tu n'es nulle part Alors sur le dos je me mets tes fringues Pour compenser Mais ma vie devient fade Je l'avoue, j'en ai marre Ce serait bien que tu reviennes et ne me dis pas Que c'est à cause de l'autre soir que tu t'es fait la malle C'est vrai ce soir-là j'avais envie de kir et de java De paillettes et de flonflons de beaux bras de mâles Mais qui aurait pu croire, qui l'eût cru mon amour Que tu prendrais tant à coeur mes ébats infidèles Quand au salon tu me trouvas au tout petit jour Tout étendue sous un corps qui n'était pas le tien
J'ai fait les bistros j'ai fait les bastringues Je t'ai cherché Dans les rues les ruelles Mais tu n'es nulle part J'en deviens barjo tu me rendras dingue A te cacher De ta pauvre hirondelle Perdue sans son perchoir Ce serait bien que tu reviennes et ne me dis pas Que c'est à cause de l'autre jour que tu t'es fait la malle C'est vrai ce jour-là j'avais envie de satin et de soie De tout ce qui se porte et que tu ne m'offres pas Mais qui aurait pu croire, qui l'eût cru mon amour Que tu allais te vexer moi qui voulais te plaire Quand dansant devant toi dans mes nouveaux atours Je te rendis tendrement ta carte bancaire
Y a plus de bistros y a plus de bastringues Où te chercher Et les jours qui défilent Ne te ramènent pas Dans ma parano j'ai chargé mon flingue Désespérée O mon bel imbécile Tu me regretteras Ce serait bien que tu reviennes car tu le sais bien Je suis si maladroite il faut me surveiller D'ailleurs sans le faire exprès je me suis tiré dans la main J'ai cassé un lustre et des pare-brise qu'il faudrait rembourser Reviens ! Mais qui aurait pu croire, qui l'eût cru mon amour Qu'une fille comme moi ça ne t'irait jamais Je te revois encore à nos tout premiers jours Me dire tu es folle à lier mais c'est ça qui me plait