1. Lorsqu'on nous demande ce que c'est : Paris, On répond toujours l'Etoile , les Tuileries Le Bois de Boulogne, le Bois de Vincennes, Les petites boutiques des quais de la Seine, D'autres, plus sérieux, disent sans hésiter C'est la petite Roquette ou bien c'est la Santé, C'est les grands boulevards, Pigalle, l'Opéra, Mais ne les croyez-pas. Paris, mais c'est la Tour Eiffel Avec sa pointe qui monte au ciel Qu'on la trouve laide, qu'on la trouve belle, Y a pas d'Paris sans Tour Eiffel. On la débine, on la charrie, Pourtant, partout ce n'est qu'un cri : Paris ne serait pas Paris sans elle Paris, mais c'est la Tour Eiffel. 2. Il faut dire que beaucoup de Parisiens Ne connaissent la Tour que par leurs petit cousins Ou alors par le vieil oncle à héritage, Qu'est monté à pied jusqu'au troisième étage. Ah ! dit-il, c'est beau, c'est merveilleux, Madame, Quand on est là-haut, on peut voir tout Paname, Et le Parisien se dit : tiens, tiens, tiens, J'irai la voir demain. Paris, mais c'est la Tour Eiffel Avec sa pointe qui monte au ciel Qu'on la trouve laide, qu'on la trouve belle, Y a pas d'Paris sans Tour Eiffel. Mais je suis fier comme Artaban. Paris ne serait pas Paris sans elle, Paris, mais c'est la Tour Eiffel. 3. Un jour une jeune et belle Américaine Voulut voir Paris et les bords de la Seine. Elle visita les monuments, les musées Les grands magasin, les rues et les cafés, Mais, voilà qu'un soir, elle rencontra l'amour Et maintenant quand on lui demande à son tour Quel est votre avis sur Paris, franchement : Elle dit en rougissant Paris, mais c'est la Tour Eiffel Avec sa pointe qui monte au ciel La Tour de Pise, la Tour de Nesle, La Tour de Londres sont bien moins belles. On est toujours sûr avec elle De monter jusqu'au septième ciel. Paris ne serait pas Paris sans elle Avec sa pointe qui monte au ciel.