Quelquefois au fond de ma mémoire Il m'arrive de te revoir Juste à mes côtés Derrière nous dix huit ans à peine Et devant les immenses plaines De l'éternité On avait l'eau des cascades Et des lits d'herbe mouillée J'écrivais des ballades Pour te réchauffer Ouh, souviens-toi de nous Toi qui t'es envolé Ouh, souviens-toi de nous Dans ton palais doré Et dis-moi s'il se passe autant de choses Dans ton palais de marbre rose Ta plage privée Est-ce que tu entends le chant des cascades Autour de tes miroirs de jade Où tout ferme à clé Mais rappelle-toi les orages Quand nos cheveux s'emmêlaient Sous les grands arbres sauvages Où l'on s'abritait Ouh, souviens-toi de nous Toi qui t'es envolé Ouh, souviens-toi de nous Dans ton palais doré Mais quelquefois au fond de ta Rolls noire Il m'arrive de te revoir Ils sont tous à tes pieds Je sais qu'ils se battent pour te plaire Mais tu ne les aperçois qu'au travers De tes verres fumés, fumés Ouh, souviens-toi de nous Toi qui t'es envolé Ouh, souviens-toi de nous Dans ton palais doré Ouh, souviens-toi de nous Toi qui t'es envolé Ouh, souviens-toi de nous Sinon tu vas tomber
Composição: Paroles et Musique: Francis Cabrel 1979 "Les chemins de traverse"