La petite fille de mes dimanches Mettait toujours sa jupe plissée Elle marchait raide comme une planche Pour pas salir le verni des souliers Si ses boucles brillaient au soleil Elles sentaient les bigoudis de la veille Elle portait sa couronne d'épines Pauvre pantin de naphtaline On me mettait des socquettes blanches On me faisait la raie sur le côté Dans mon beau pantalon du dimanche J'allais faire semblant de prier J'arrivais le premier à l'église Pour ne pas que les autres médisent On mettait les enfants en vitrine Pauvres pantins de naphtaline J'aurais toujours au fond de moi Cette image jaunie Cette odeur d'autrefois J'aurais toujours au fond de moi Mais aujourd'hui je quittais mon village Dans mon quartier, pas de clocher Et les gamins du quinzième étage Emmènent leurs copines au ciné Mais chaque fin de semaine Il y a des images qui reviennent Et chaque fois qu'un samedi se termine Je revois les pantins de naphtaline J'aurais toujours au fond de moi Cette image jaunie Cette odeur d'autrefois J'aurais toujours au fond de moi La petite fille de mes dimanches Qui mettait toujours sa jupe plissée Et qui marchait raide comme une planche Pour pas salir le verni des souliers La petite fille de mes dimanches Qui mettait toujours sa jupe plissée Et qui marchait raide comme une planche Pour pas salir le verni des souliers
Composição: Paroles et Musique: Francis Cabrel 1979 "Les chemins de traverse"