Le chercheur d'or
J'vois des silences qu'il faut que j'chante
un vieux blues noir dans mes nuits blanches
j'vois des amours qui perdent leurs sens
beaucoup d'soupirs, beaucoup d'absences
j'vois des fantômes qui nous défoncent
sont lĂ dans l'fond depuis l'enfance
Ça fait trop mal, c'est comme mourir
faut s'dire les choses qu'il faut pas dire
J'vois des images d'quand j'Ă©tais p'tit
d'mon ancienne blonde au coin de fleury
Puis des "toujours" j'en ai trop dit
dans la p'tite chambre au pied du lit
j'aimais parler, j'savais comment
j'Ă©tais cyrano et don juan
j'vois des portraits sépia de mon père
un premier d'classe qui a bu trop d'bière
c'Ă©tait canadair puis l'aviation
mais lui,y Ă©tait mon porte avion
j'vois des images de Polydor
Mon grand père, le chercheur d'or
Rigaud, floride, californie
y a fini dans un trois et demie
dans mon album de photos jaunies
j'vois sourire mes amis sous l'vernis
puis des "jamais" j'en ai trop dit
en r'faisant l'monde au bout d'la nuit
J'aime p'us parler, j'sais p'us comment
j'aime cyrano et don juan
j'vois des silences qu'il faut qu'chante
un vieux blues noir dans mes nuits blanches
j'vois des amours qui perdent leur sens
beaucoup d'soupirs, beaucoup d'absences
j'vois des images de notre vie
y a des urgences, y a des envies
des "jamais", j'en ai trop dit
toujours, j'en ai trop dit
j'en ai trop dit
Compositor: Paroles: Jean Charlebois. Musique: Robert Charlebois 1992 "Immensément"Ouça estações relacionadas a Charlebois Robert no Vagalume.FM