Du dernier décan je suis natif je suis turbulent je suis négatif poussé par le vent sur quelques ifs me suis vidé de mon sang trop émotif je rêve d'un printemps définitif car mon âme n'est que tourments d'une épitaphe gravée pour longtemps dans les récifs je reste pourtant dubitatif
Face à l'étendue de ma peine que n'ai-je entendu les sirènes? face à l'étendue de ma peine je me baignerai nu dans la Seine
Mais mort ou vif je reste négatif puisque tout fout le camp
Du dernier décan je suis natif je joue de l'oliphant ne suis qu'un primitif mais soit dit en passant d'un ton plaintif je suis un enfant si craintif
Face à l'étendue de ma peine insoumis allongé dans l'arène face à l'étendue de ma peine ne suis-je qu'un sauvage qu'on réfrène
Face aux vérités qu'on m'assène comme des coups de bambou ou d'ébène
Mais mort ou vif je reste négatif puisque tout fout le camp