Ne pourrait on pas écrire une lois contre les gens Qui n'en peuvent plus de sourrir contre le sens du vent Ne pourrait on pas vomir un peu plus décemment Sur le coeur inaudible des adolescents Je n'en peux plus de vivre notre anéantissement Trop blasé des histoires qui ne sonnent jamais vraiment Je m'en fou mais je me casse Si tu pleures c'est marrant Le bonheur sans histoire ça me paraît très chiant
On aimait s'étaler Cracher contre le vent Dépouilliés, dépouilliés furent toutes ses dents Ton amour s'effondrait Le vent ne m'en voudra pas D'effacer, d'effacer ce qu'il reste de toi
Mais à force d'y croire On finirait par vraiment S'oublier, s'oublier un peu plus calmement Bien trop comme livré Mais dedans tes soupirs Je bois trop, je m'abstient Mais ne veut pas partir Ton sourrir, ton sourrir Mais qui de nous deux prend ça ? je te quitte pour un monde pour mieux pleurer sans ta voix Je préfère m'isoler Car au moins moi je pense Notions de liberté illustrent nos condoléances
On aimait s'étaler Cracher contre le vent Cruauté, cruauté me chante calmement Mon amour s'effondrait Le vent ne m'en voudra pas D'effacer, d'effacer ce qu'ils ravivent parfois
Je n'entends plus vraiment Criés encore et encore Mon coeur pleurnichant Quelques ordures, quelques méandres Quelques ordures, quelques méandre
Excusons nous les guerres Celles qui ne pardonnent pas Esquissons nous les fièvres de ma mégalomania
Ecorchons nous les coeurs Sans attendre le grand froid Les remords, la douleurs ne seront plus de nos lois
Mais toi, t'as l'air si fière De crever au combat Mais toi, t'as l'air si fière Mais toi, t'as pas l'air comme ça