Coline, oh ma douce, J'entends ton rire dans mes rêves. Sur la pierre, il y aura mousse Sans que ta voix en moi ne s'achève. Coline, douce douce, Devenue arbre sans sève, Je ne saurai quel fou t'enlève Pour chercher moisson là ou rien ne pousse. En rêvant d'un Ange Qui t'offrirait une rose, Tu courrais légère Loin des dangers. Overdose. Tu aimais, oiseau ivre, Aller vivre liberté, Mais tu savais, mon oiseau sage, En sol d'hiver, quel grain semer. Coline, douce douce, Un jour il est venu l'Ange. Ses yeux brume, sa voix brève T'ont fascinée, douceurs étranges. Coline, sans comprendre, J'ai vu se tenir ton aube claire. J'ai vu sans t'entendre Tes douceurs devenir colère. Tu as suivi l'Ange. T'a-t-il offert une rose ? Et toi, en échange, Tout accepté : overdose. Tu voulais, mon oiseau sage, Aller vivre liberté Et tu es partie, oiseau ivre, Poussière d'Ange t'enfermer. Coline, oh ma douce, Pourquoi mourir à quinze ans ? Coline, J'entends ton rire. Coline, Pourquoi mourir à quinze ans ? Coline, J'entends ton rire qui s'en va, lent...
Composição: Paroles: J. Attali. Musique: F. Schubert