Les maisons ont l'air de rêver on les dirait douées d'une vie somnambulique comme le végétal et le minéral les rues parlent, comme les fleurs, les ciels, les soleils
Le coeur content, je suis monté sur la montagne d'où l'on peut contempler la ville dans son ampleur hôpital, lupanar, purgatoire, enfer, bagne hôpital, lupanar, purgatoire, enfer, bagne
Que tu dormes dans les draps d'or fin ou que tu te pavanes dans les voiles du soir sache que tout est néant
le temps a disparu, c'est l'éternité qui règne multitude, solitude
Mais comme un vieux paillard d'une vieille maîtresse, je voulais m'enivrer de l'énorme catin dont le charme infernal me rajeunit sans cesse
Que tu dormes dans les draps d'or fin ou que tu te pavanes dans les voiles du soir sache que tout est néant
Une fée a insufflé dans son berceau le goût du travestissement et du masque
Je t'aime, o capitale infâme ! courtisanes et bandits, souvent vous offrez des plaisirs que ne comprennent pas les vulgaires profanes
le temps a disparu, c'est l'éternité qui règne Multitude, solitude le temps a disparu, c'est l'éternité qui règne multitude, solitude le temps a disparu, c'est l'éternité qui règne multitude, solitude