Le Temps Des Opprimés
Eh yo, laisse ma té-ci, craque ici le gun claque
Mon esprit se braque, Eben et Mystik assurent mes backs
Des frères tombent sous les balles de la police nationale
Les vitrines explosent, tout prend feu et le gun parle
Sur la capitale, la situation s'emballe.
C'est cours plus vite que les balles ou porte un gilet pare-balles
À l'heure qu'il est mon quartier est sur le point d'éclater
N'importe quel jour dans cette jungle peut-être le dernier
Des Neg' s'étalent sur le trottoir comme des feuilles en automne
Evite le peloton d'exécution sinon ton heure sonne
Jeune et condé, calibré pour une lutte armée
Le 94800 est prêt à craquer
J'encule la police, je nique leur justice
Les murs de mon taudis crient, ici les bandits agissent
2 Neg' fait feur sur l'homme en uniforme bleu
Environnement hostile sous mes yeux ma cité prend feu
Fini le temps des opresseurs, passe la main aux opprimés
Chaud devant, le compte à rebours est déclenché
Fini le temps des opresseurs, passe la main aux opprimés
Chaud devant, les mauvais garçons vont tout faire sauter
La majorité de nors forces armées, composées de tarés,
A été formée par l'état d'esprit de la cité.
Le genre de gars qui crachent sur les decks, en prennant leur yep.
Ce sont des gars qui lâchent rien, des Bledias sans tié-pe
Quand tu sors du côté où y'a plus d'ombre que de lumière,
Celui qui passe l'uniforme devient ton adversaire.
Tu sais très bien qu'il y a pas de paix, tant qu'il ne repose pas en paix
Si tu as pas compris, réveille-toi ou reste sur le quai
Le système est une force, mais nous, on représente le nombre Hombres
Je mollarde sur ces trous du cul sans fesses
Même si, je suis pris les mains dans le sac,
Je m'en tape, le Cercle Rouge, get my back
Les dormeurs doivent se réveiller, beaucoup trop se couchent
L'espoir dépend de l'écrasement des lahnouches
Il faut se noyer dans le sang, sachez que les cailleras demeurent
Et les decks sommeillent qu'un temps
L'énorme block craque, shoote les normes, l'apocalypse est comme commencée
En peu de temps tous noyés, c'eat vrai, on peut tous s'y noyer sonnés
C'est de la folie, l'envie de vomir, l'impossibilité de sortir
En apnée sous l'eau, vite, file ou enfile ce qui te sert de survie
Au bors de l'asphyxie, la zone harasse, mon race se fixe au point de t'y perdre
Coincés dans les déchirures du corps social, je suis comme tout seul
Seul, les yeux brulés par la cruauté des sales actes
Le monde va mal, mais tout le monde jacte, graisse les pattes.
Trop de frères parlent, cassent le cailloux, voyez-vous ?
Pour beaucoup, matricule voyou
Baraneyek, qui tu traites de voyou ?
Refrain
Tu le sais. Quoi ? Ne dis pas que tu le sais pas
Ça saute aux yeux gars, ma té-ci va ké-kra
Tu le vois. Quoi ? Ne me dis pas que tu le vois pas
Ça saute aux yeux gars, ma té-ci va ké-kra
Eh mec, les coups de matraque ne t'arrêteront pas
Les banlieues sont des forteresses où l'uniforme bleu doit être vat-sa
Slupa, toutes les té-ces sont danger
Elles ne sont pas qu'armées de dix, teshe, 86, et de ganja.
Le mal est dans l'état, les bons sont dans les rues
La rue vit très mal, car le mal à petit feu nous tue
Click, pah, guérilla automatique
L'automatique sera un tic et ma cible seront les flics.
Je méprise les keufs et j'en ai rien à treuf
Les flics cools n'existent pas, donc où ? Où ? Où ?
Pourrais-je trouver du neuf ?
On peut rien faire. Rien ne sert de pleurer comme une femme-bo.
Le genre de keum qui se lamente sur son sort, tu vois le genre de tableau ?
Saoulé car trop refoulé, le foulec reck-de se lâche rec-di dans la foulée mêlé
Encaîne les beaux parleurs de n'importe quelle cité
Des frères errent dans la rue, meurent, t'en as des aperçus
Leurs mémoires, vu!, obtiennent mon respect dans ce langage cru
Protège ton block, puis fuck parasite R.G. non stop
Figés avec leur blocs prenant des renseignements sur les potes
Une survie à Paris, en vrai tu vis l'enfer sur terre
Le paradis n'existe pas, s'il existe, trouve-moi vite son repère
Je reste leur P4, je dois me battre pour pas finir à 4 pattes
Capte ma force de frappe, 2 Neg' provenant du 94
Eben John Do Shinto boycottent lice-po sine tôt
Eben Kick-Low Niro défoncent l'état à tous les niveaux
Refrain